Raymond Hains • Création

Qui saura dire qui est aujourd’hui Raymond Hains, « I’Hains saisissable, I’Hains stable, I’ Hains supportable, I’ Hains satisfait », tel que l’appelait son ami Pierre Restany, « Raymond I’abstrait » tel que le surnomma Guy Debord, ou encore « I’ asticoteur de la critique» ainsi qu’il se baptisa lui-même au début des années soixante? Il faudra bien pourtant qu’on rende un jour à Cesar ce qui est à César et à Hains ce qui lui revient, à savoir, entre autre, cette incroyable faculté de mémorisation et interconnexion des mots et des objets qui, partout, les accompagnent.

Depuis ses tout premiers exercices photographiques (rayogrammes et photogrammes) dans l’atelier d’Emmanuel Sougez en 1946 jusq’au photoconstats exposés à la Fondation Cartier en 1986, Rond Hains n’a cessé d’utiliser la photographie. À travers elle, il a contribué à faire tomber les cloisons qui, aujourd’hui encore, séparent parfois photographes et plasticiens. De la même façon que l’appropriation dans les années quarante et cinquante des affiches déchirées, des tôles ou des palissades, l’utilisation de la photographie est par ailleurs pour lui le moyen de mettre simplement en question les catégories traditionnelles de l’atelier, du sujet et de l’auteur.

– Guy Tortosa

Chambre Raymond Hains
Chambre Raymond Hains

Équipements

Climatisation

Coffre-fort

Téléphone

TV Satellite

Free Wifi

Mini Frigo

Sèche-cheveux

Chambre 17-20 m² côté jardin avec douche ou Supérieure côté ville avec bain