


















L’espace architectural, et tout ce qui le constitue, est mon terrain d’action. Ces espaces sont et demeurent les supports premiers de ma peinture. J’interviens in situ dans un lieu chaque fois différent et mon travail évolue en relation aux espaces que je suis amené à rencontrer.
En général je parcours le lieu en relevant son architecture, ses matériaux, son histoire et sa fonction.
A partir de ses différentes données spatiales, je défini un point de vue autour duquel mon intervention prend forme. J’appelle point de vue un point de l’espace que je choisi avec précision : il est généralement situé à hauteur de mes yeux et localisé de préférence sur un passage obligé, par exemple une ouverture entre une pièce et une autre, un palier …
Je n’en fais cependant pas une règle car tous les espaces n’ont pas systématiquement un parcours évident.
Le choix est souvent arbitraire. Le point de vue va fonctionner comme un point de lecture, c’est à dire comme un point de départ possible à l’approche de la peinture et de l’espace.
La forme peinte est cohérente quand le spectateur se trouve au point de vue. Lorsque celui-ci sort du point de vue, le travail rencontre l’espace qui engendre une infinité de points de vue sur la forme.
Ce n’est donc pas à travers ce point de vue premier que je vois le travail effectué ; celui-ci se tient dans l’ensemble des points de vue que le spectateur peut avoir sur lui. Si j’établis un rapport particulier avec des caractéristiques architecturales qui influent sur la forme de l’installation, mon travail garde toutefois son indépendance quelles que soient les architectures que je rencontre.
Je pars d’une situation réelle pour construire ma peinture.
Cette réalité n’est jamais altérée, effacée ou modifiée, elle m’intéresse elle m’attire dans toute sa complexité.
Ma pratique est de travailler « ici et maintenant ».
Pour la peinture de l’Hôtel Windsor le point de vue je l’ai choisi de manière à avoir une vue générale de la chambre en tournant le dos à l’extérieure.
Cette peinture s’inscrit donc dans un champ de vision allant de 90° à 110°, à l’intérieur duquel je sélectionne huit points propres aux différents composants de la réalité architecturale et mobilière. Ces huit points seront reliés à leur tour par des droites, formant ainsi une ligne en jeu permanent avec la chambre.
Le spectateur en quittant le point de vue pourra observer la fragmentation complète
de ce dispositif et assister à l’éclatement du travail-peinture en accord direct avec
la réalité de ses déplacements et de l’espace

L’espace architectural, et tout ce qui le constitue, est mon terrain d’action. Ces espaces sont et demeurent les supports premiers de ma peinture. J’interviens in situ dans un lieu chaque fois différent et mon travail évolue en relation aux espaces que je suis amené à rencontrer.
En général je parcours le lieu en relevant son architecture, ses matériaux, son histoire et sa fonction.
A partir de ses différentes données spatiales, je défini un point de vue autour duquel mon intervention prend forme. J’appelle point de vue un point de l’espace que je choisi avec précision : il est généralement situé à hauteur de mes yeux et localisé de préférence sur un passage obligé, par exemple une ouverture entre une pièce et une autre, un palier …
Je n’en fais cependant pas une règle car tous les espaces n’ont pas systématiquement un parcours évident.
Le choix est souvent arbitraire. Le point de vue va fonctionner comme un point de lecture, c’est à dire comme un point de départ possible à l’approche de la peinture et de l’espace.
La forme peinte est cohérente quand le spectateur se trouve au point de vue. Lorsque celui-ci sort du point de vue, le travail rencontre l’espace qui engendre une infinité de points de vue sur la forme.
Ce n’est donc pas à travers ce point de vue premier que je vois le travail effectué ; celui-ci se tient dans l’ensemble des points de vue que le spectateur peut avoir sur lui. Si j’établis un rapport particulier avec des caractéristiques architecturales qui influent sur la forme de l’installation, mon travail garde toutefois son indépendance quelles que soient les architectures que je rencontre.
Je pars d’une situation réelle pour construire ma peinture.
Cette réalité n’est jamais altérée, effacée ou modifiée, elle m’intéresse elle m’attire dans toute sa complexité.
Ma pratique est de travailler « ici et maintenant ».
Pour la peinture de l’Hôtel Windsor le point de vue je l’ai choisi de manière à avoir une vue générale de la chambre en tournant le dos à l’extérieure.
Cette peinture s’inscrit donc dans un champ de vision allant de 90° à 110°, à l’intérieur duquel je sélectionne huit points propres aux différents composants de la réalité architecturale et mobilière. Ces huit points seront reliés à leur tour par des droites, formant ainsi une ligne en jeu permanent avec la chambre.
Le spectateur en quittant le point de vue pourra observer la fragmentation complète
de ce dispositif et assister à l’éclatement du travail-peinture en accord direct avec
la réalité de ses déplacements et de l’espace





LE RAYON DE SOMMEIL
Ouverte ou fermée une fenêtre exposée au Sud laisse toujours entrer l’incontrôlables rayons de soleil qui, pris au piège, ricochent sur les miroirs, décolorent les tapis et réveillent les dormeurs attardés.
Les remèdes contres ces agressions, on les connaît, ce sont les stores et les rideaux.
Pour ceux qui, d’un côté pensent que le soleil a bien mieux à faire que de rentrer dans leur chambres, mais qui gardent une nostalgie des rayons dorés et fatécieux, j’ai imaginé pour la chambre N° 59 de l’hôtel Windsor, un rayon de nuisances.
Ce rayon ne vient pas mourir dans la chambre, en passantpar la fenêtre comme un voleur poursuivi. Il entre poliment par la porte, rebondit joyeusement du sol aux murs et au plafond (d’après le ststème inexorable du “plan rabattu”) et finit par aller se rafraîchir dans la salle de bain.
Il survit au temps couvert et à la nuit, respecte le someil des dormeurs et les couleurs de la chambre que d’ailleurs, pur plus de sûreté nous avons prévue blanche.
François Morellet 1998.

LE RAYON DE SOMMEIL
Ouverte ou fermée une fenêtre exposée au Sud laisse toujours entrer l’incontrôlables rayons de soleil qui, pris au piège, ricochent sur les miroirs, décolorent les tapis et réveillent les dormeurs attardés.
Les remèdes contres ces agressions, on les connaît, ce sont les stores et les rideaux.
Pour ceux qui, d’un côté pensent que le soleil a bien mieux à faire que de rentrer dans leur chambres, mais qui gardent une nostalgie des rayons dorés et fatécieux, j’ai imaginé pour la chambre N° 59 de l’hôtel Windsor, un rayon de nuisances.
Ce rayon ne vient pas mourir dans la chambre, en passantpar la fenêtre comme un voleur poursuivi. Il entre poliment par la porte, rebondit joyeusement du sol aux murs et au plafond (d’après le ststème inexorable du “plan rabattu”) et finit par aller se rafraîchir dans la salle de bain.
Il survit au temps couvert et à la nuit, respecte le someil des dormeurs et les couleurs de la chambre que d’ailleurs, pur plus de sûreté nous avons prévue blanche.
François Morellet 1998.

LE RAYON DE SOMMEIL
Ouverte ou fermée une fenêtre exposée au Sud laisse toujours entrer l’incontrôlables rayons de soleil qui, pris au piège, ricochent sur les miroirs, décolorent les tapis et réveillent les dormeurs attardés.
Les remèdes contres ces agressions, on les connaît, ce sont les stores et les rideaux.
Pour ceux qui, d’un côté pensent que le soleil a bien mieux à faire que de rentrer dans leur chambres, mais qui gardent une nostalgie des rayons dorés et fatécieux, j’ai imaginé pour la chambre N° 59 de l’hôtel Windsor, un rayon de nuisances.
Ce rayon ne vient pas mourir dans la chambre, en passantpar la fenêtre comme un voleur poursuivi. Il entre poliment par la porte, rebondit joyeusement du sol aux murs et au plafond (d’après le ststème inexorable du “plan rabattu”) et finit par aller se rafraîchir dans la salle de bain.
Il survit au temps couvert et à la nuit, respecte le someil des dormeurs et les couleurs de la chambre que d’ailleurs, pur plus de sûreté nous avons prévue blanche.
François Morellet 1998.

Ici Les Époux Arnolfini (1434) de Jan van Eyck servent de modèle à la mise en scène.
Tout en réutilisant des pièces présentées à la biennale de Venise, Mathieu Mercier recrée ici à l’hôtel Windsor l’atmosphère d’un certain bonheur.

Ici Les Époux Arnolfini (1434) de Jan van Eyck servent de modèle à la mise en scène.
Tout en réutilisant des pièces présentées à la biennale de Venise, Mathieu Mercier recrée ici à l’hôtel Windsor l’atmosphère d’un certain bonheur.

Ici Les Époux Arnolfini (1434) de Jan van Eyck servent de modèle à la mise en scène.
Tout en réutilisant des pièces présentées à la biennale de Venise, Mathieu Mercier recrée ici à l’hôtel Windsor l’atmosphère d’un certain bonheur.

Un hôtel à part entière. Se non é vero, é ben trovato – il court la légende que l’artiste Picasso, en arrivant dans le Midi, a habité dans un hôtel de Mougins. Et comme c’est son habitude, il a utilisé les murs de sa chambre pour des esquisses, pour des études, bref il a couvert le mur de son art.
Quand Monsieur Picasso a enfin trouvé la maison qui lui convenait, il a quitté l’hôtel et le propriétaire lui demanda de remettre la chambre en l’état, telle qu’il l’avait trouvée en y entrant. Bref, Picasso demanda à un peintre en bâtiment de faire son travail. Cela se passa, il y a bientôt cinquante ans.
Entre temps, Pablo Picasso devint mondialement connu et son œuvre est devenue une « marchandise » hors de prix. Je n’ai pas connu le propriétaire de l’hôtel, mais on m’a confirmé qu’il était désespéré, désolé d’avoir méconnu le talent de son client.
L’hôtel Windsor est différent. Le propriétaire a demandé aux artistes d’intervenir, d’apporter leurs idées pour donner à son hôtel un aspect moderne, un aspect personnel. Monsieur Bernard RedoIfi- Strizzot est persuadé et je pense qu’il a raison qu’un hôtel peut et doit faire partie du patrimoine d’une ville.
Il est persuadé qu’il faut faire un effort envers l’art de notre temps. Il est persuadé qu’on doit vivre avec l’art pour mieux communier, pour mieux sentir le message qu’il nous apporte. En effet, une visite par an au musée ne suffit pas. Et si l’art est l’âme d’une société, il faut le cultiver, il faut le mettre à la portée de tous. Oui, l’art témoigne de notre histoire, l’art est le miroir de notre civilisation. Sans ce miroir, sans art, nous n’aurions pas de trace de nos cultures.
C’est vrai, le musée est une substitution. Les cultures du passé n’ont pas eu besoin de musée. Leur musée était la ville entière avec son architecture, son paysage, avec ses meubles, avec ses décorations, avec son art.
Gottfried Honegger

Un hôtel à part entière. Se non é vero, é ben trovato – il court la légende que l’artiste Picasso, en arrivant dans le Midi, a habité dans un hôtel de Mougins. Et comme c’est son habitude, il a utilisé les murs de sa chambre pour des esquisses, pour des études, bref il a couvert le mur de son art.
Quand Monsieur Picasso a enfin trouvé la maison qui lui convenait, il a quitté l’hôtel et le propriétaire lui demanda de remettre la chambre en l’état, telle qu’il l’avait trouvée en y entrant. Bref, Picasso demanda à un peintre en bâtiment de faire son travail. Cela se passa, il y a bientôt cinquante ans.
Entre temps, Pablo Picasso devint mondialement connu et son œuvre est devenue une « marchandise » hors de prix. Je n’ai pas connu le propriétaire de l’hôtel, mais on m’a confirmé qu’il était désespéré, désolé d’avoir méconnu le talent de son client.
L’hôtel Windsor est différent. Le propriétaire a demandé aux artistes d’intervenir, d’apporter leurs idées pour donner à son hôtel un aspect moderne, un aspect personnel. Monsieur Bernard RedoIfi- Strizzot est persuadé et je pense qu’il a raison qu’un hôtel peut et doit faire partie du patrimoine d’une ville.
Il est persuadé qu’il faut faire un effort envers l’art de notre temps. Il est persuadé qu’on doit vivre avec l’art pour mieux communier, pour mieux sentir le message qu’il nous apporte. En effet, une visite par an au musée ne suffit pas. Et si l’art est l’âme d’une société, il faut le cultiver, il faut le mettre à la portée de tous. Oui, l’art témoigne de notre histoire, l’art est le miroir de notre civilisation. Sans ce miroir, sans art, nous n’aurions pas de trace de nos cultures.
C’est vrai, le musée est une substitution. Les cultures du passé n’ont pas eu besoin de musée. Leur musée était la ville entière avec son architecture, son paysage, avec ses meubles, avec ses décorations, avec son art.
Gottfried Honegger

Les chambres avec poster rendent chacune hommage à un artiste renommé : Robert Indiana, Niky de Saint Phalle, Martial Raysse… Ces chambres attendent l’intervention prochaine d’un artiste contemporain reconnu et soigneusement sélectionné, qui complétera ainsi notre collection de chambres d’artiste.

Les chambres avec poster rendent chacune hommage à un artiste renommé : Robert Indiana, Niky de Saint Phalle, Martial Raysse… Ces chambres attendent l’intervention prochaine d’un artiste contemporain reconnu et soigneusement sélectionné, qui complétera ainsi notre collection de chambres d’artiste.


Tarifs
Basse saison
à partir de 146 - 5% = 138,70 €
Mi-saison
à partir de 215 - 5% = 204,25 €
Haute saison
à partir de 230 - 10% = 207 €
Services
Saisons
Basse saison01/11/2020 - 27/12/2020 et 02/01/2021 au 31/03/2021
Mi-saison01/10/2020 - 31/10/2020 et 01/04/2021 - 30/04/2021
Haute saison01/05/2021 - 30/09/2021
Excepté pendant le Grand Prix de Monaco20/05/2021 - 23/05/2021
Extras
Taxe de séjour2.20 € P.P
Petit déjeuner buffet14 € P.P
Petit-déjeuner continental servi en salle9 € P.P
Demi-Pension36 € P.P
Lit supplémentaire30 € / nuit
Lit bébé12 € / nuit
Chien (interdit au restaurant et dans le jardin)12 € / nuit