


































NO MAN ‘S TIME
Je suis une spécialiste de la beauté. Je me suis fixé un programme :
rechercher le bonheur et l’amitié dans mes œuvres. Ainsi, je me dresse contre l’ironie et le cynisme. Je ne sais pas quel intérêt je porte à l’amour. Le même que tout le monde j’imagine. J’évoque des choses agréables, l’amitié et l’amour. Je ne sais pas quelle est ma motivation. Cela pourrait bien être la frustration.
J’ai commencé à utiliser les fleurs quand je cherchais un symbole pour l’amitié et je n’ai rien trouve de mieux jusqu’à présent. Je ne suis pourtant pas une fille des années soixante ni proche de la nature. Je ne connais rien aux fleurs, mais j’aime la décoration. Les motifs décoratifs, la symétrie, le papier peint et la décoration des chambres d’enfant.
La beauté y apparaît avec force. C’est tellement séduisant. J’ai toujours essayé d’être amicale et je recherche l’amitié chez les autres. Je voudrais donner forme à ces choses, les rendre visibles. Et ce qui en ressort, c’est quelque chose de choquant. Mes peintures murales ressemblent à des monstres mais c’est aussi très excitant. Ma passion pour ces sujets et les réactions qu’elles pourraient engendrer me poussent à faire ces œuvres. J’ai essayé de faire une mauvaise peinture et je l’ai mise à côté d’une meilleure pour voir si on peut faire la différence entre le mauvais et le bon. C’est surtout difficile parce que je n’éprouve aucun plaisir à faire de mauvaises œuvres.
Lily van der Stokker.

NO MAN ‘S TIME
Je suis une spécialiste de la beauté. Je me suis fixé un programme :
rechercher le bonheur et l’amitié dans mes œuvres. Ainsi, je me dresse contre l’ironie et le cynisme. Je ne sais pas quel intérêt je porte à l’amour. Le même que tout le monde j’imagine. J’évoque des choses agréables, l’amitié et l’amour. Je ne sais pas quelle est ma motivation. Cela pourrait bien être la frustration.
J’ai commencé à utiliser les fleurs quand je cherchais un symbole pour l’amitié et je n’ai rien trouve de mieux jusqu’à présent. Je ne suis pourtant pas une fille des années soixante ni proche de la nature. Je ne connais rien aux fleurs, mais j’aime la décoration. Les motifs décoratifs, la symétrie, le papier peint et la décoration des chambres d’enfant.
La beauté y apparaît avec force. C’est tellement séduisant. J’ai toujours essayé d’être amicale et je recherche l’amitié chez les autres. Je voudrais donner forme à ces choses, les rendre visibles. Et ce qui en ressort, c’est quelque chose de choquant. Mes peintures murales ressemblent à des monstres mais c’est aussi très excitant. Ma passion pour ces sujets et les réactions qu’elles pourraient engendrer me poussent à faire ces œuvres. J’ai essayé de faire une mauvaise peinture et je l’ai mise à côté d’une meilleure pour voir si on peut faire la différence entre le mauvais et le bon. C’est surtout difficile parce que je n’éprouve aucun plaisir à faire de mauvaises œuvres.
Lily van der Stokker.

Une chambre d’autel
Inspiré par deux éléphants, BARBAR de Jean Brunhoff et GANESH, la divinité indienne, j’ai construit un autel en leur honneur avec peluches animales trouvées au cours de mes voyages à travers le monde.
La chambre choisie comportait déja une fresque peinte par Antoine Baudoin. Premier artiste à avoir crée des oeuvres spécialement pour l’hôtel Windsor, décède très jeune. On peut voir ses oeuvres partout dans l’Hôtel, notamment dans les couloirs avec des thèmes indiens.
J’ai tenté d’intégrer ces elements afin de créer une « chambre d’autel » dans votre chambre d’Hôtel n° 352.
NAMASTE
Palestine Charlemagne
Nice

Une chambre d’autel
Inspiré par deux éléphants, BARBAR de Jean Brunhoff et GANESH, la divinité indienne, j’ai construit un autel en leur honneur avec peluches animales trouvées au cours de mes voyages à travers le monde.
La chambre choisie comportait déja une fresque peinte par Antoine Baudoin. Premier artiste à avoir crée des oeuvres spécialement pour l’hôtel Windsor, décède très jeune. On peut voir ses oeuvres partout dans l’Hôtel, notamment dans les couloirs avec des thèmes indiens.
J’ai tenté d’intégrer ces elements afin de créer une « chambre d’autel » dans votre chambre d’Hôtel n° 352.
NAMASTE
Palestine Charlemagne
Nice

Une chambre d’autel
Inspiré par deux éléphants, BARBAR de Jean Brunhoff et GANESH, la divinité indienne, j’ai construit un autel en leur honneur avec peluches animales trouvées au cours de mes voyages à travers le monde.
La chambre choisie comportait déja une fresque peinte par Antoine Baudoin. Premier artiste à avoir crée des oeuvres spécialement pour l’hôtel Windsor, décède très jeune. On peut voir ses oeuvres partout dans l’Hôtel, notamment dans les couloirs avec des thèmes indiens.
J’ai tenté d’intégrer ces elements afin de créer une « chambre d’autel » dans votre chambre d’Hôtel n° 352.
NAMASTE
Palestine Charlemagne
Nice

Une chambre d’autel
Inspiré par deux éléphants, BARBAR de Jean Brunhoff et GANESH, la divinité indienne, j’ai construit un autel en leur honneur avec peluches animales trouvées au cours de mes voyages à travers le monde.
La chambre choisie comportait déja une fresque peinte par Antoine Baudoin. Premier artiste à avoir crée des oeuvres spécialement pour l’hôtel Windsor, décède très jeune. On peut voir ses oeuvres partout dans l’Hôtel, notamment dans les couloirs avec des thèmes indiens.
J’ai tenté d’intégrer ces elements afin de créer une « chambre d’autel » dans votre chambre d’Hôtel n° 352.
NAMASTE
Palestine Charlemagne
Nice

Vue imprenable – miroirs et mimosas.
Des reflets suspendus aux arrêtes noires d’une structure fantôme.
Un miroir doublé de jaune. Des vues imprenables sur cette architecture qui se dérobe à l’infini pour se reconstruire sans cesse aux hasards des mouvements lents que le repos suppose. Tous les plans glissent, se combinent, dévoilent la douceur des murs, entre un ciel de mimosas et les ficelles peintes (feintes) qui soutiennent les apparences. La délicatesse de l’oscillation des pans heurtée aux angles plus aigus d’une chambre d’hôtel forcément muette.
Olivier Nottellet. Juillet 2008.

Vue imprenable – miroirs et mimosas.
Des reflets suspendus aux arrêtes noires d’une structure fantôme.
Un miroir doublé de jaune. Des vues imprenables sur cette architecture qui se dérobe à l’infini pour se reconstruire sans cesse aux hasards des mouvements lents que le repos suppose. Tous les plans glissent, se combinent, dévoilent la douceur des murs, entre un ciel de mimosas et les ficelles peintes (feintes) qui soutiennent les apparences. La délicatesse de l’oscillation des pans heurtée aux angles plus aigus d’une chambre d’hôtel forcément muette.
Olivier Nottellet. Juillet 2008.

Né en 1946 à Nice, vit et travaille à Nice. 1973 est l’année à partir de laquelle Jean Mas s’ancre dans la mouvance artistique niçoise où il est reconnu au travers de la production d’un objet caractéristique: la Cage à Mouche. En 20 ans, la production artistique de Mas s’est ramifiée et peut être articulée autour de trois essentiels: une expression plastique, les Cages à Mouches, les Bulles de Savon, les Peu et les Ombres qui avec les Cages à Mouches sont l’œuvre clé de la démarche artistique.
Une expression scénique, plus exactement des performances (Parformas) et les conférences-actions qui se développent dans les domaines artistiques, scientifiques et psychanalytiques.
Une expression littéraire, une production d’écrits divers: des romans, une correspondance, des catalogues et livres d’art, un scénario T.V.
L’objet princeps Cage à Mouche, véhicule essentiel de l’expression artistique de Mas est perçu comme une mythologie individuelle dans le cadre d’un Art d’Attitude; par les différentes facettes de son œuvre l’artiste apparaît d’une certaine manière comme synthétisant l’esprit de l’École de Nice.

Né en 1946 à Nice, vit et travaille à Nice. 1973 est l’année à partir de laquelle Jean Mas s’ancre dans la mouvance artistique niçoise où il est reconnu au travers de la production d’un objet caractéristique: la Cage à Mouche. En 20 ans, la production artistique de Mas s’est ramifiée et peut être articulée autour de trois essentiels: une expression plastique, les Cages à Mouches, les Bulles de Savon, les Peu et les Ombres qui avec les Cages à Mouches sont l’œuvre clé de la démarche artistique.
Une expression scénique, plus exactement des performances (Parformas) et les conférences-actions qui se développent dans les domaines artistiques, scientifiques et psychanalytiques.
Une expression littéraire, une production d’écrits divers: des romans, une correspondance, des catalogues et livres d’art, un scénario T.V.
L’objet princeps Cage à Mouche, véhicule essentiel de l’expression artistique de Mas est perçu comme une mythologie individuelle dans le cadre d’un Art d’Attitude; par les différentes facettes de son œuvre l’artiste apparaît d’une certaine manière comme synthétisant l’esprit de l’École de Nice.

Le griffon
Le griffon, gardien du trésor, a amené sous ses griffes un peu de boulot en vacances. Mais même en vacances, le griffon griffonne, c’est sa nature – ou plus exactement ses natures car le griffon compile les attributs. Avec sa partie postérieure de lion et sa partie antérieure d’aigle (flanquée d’oreilles de cheval), il peut être qualifié d’hiéracocéphale par ceux qui savent ce que cela signifie. Dans sa petite chambre d’hôtel, il tourne violemment en rond, ses ailes mi-déployées et ses griffes cinglant les murs laissant derrière lui les stigmates dorés de son enfermement passager. Quel idiot, il a tout salopé alors que l’on venait juste de refaire la pièce !Malheureusement, comme souvent ceux qui sont en charge de la conservation du capital, il n’a pas pensé aux conséquences de ses excès. C’est malin…

Le griffon
Le griffon, gardien du trésor, a amené sous ses griffes un peu de boulot en vacances. Mais même en vacances, le griffon griffonne, c’est sa nature – ou plus exactement ses natures car le griffon compile les attributs. Avec sa partie postérieure de lion et sa partie antérieure d’aigle (flanquée d’oreilles de cheval), il peut être qualifié d’hiéracocéphale par ceux qui savent ce que cela signifie. Dans sa petite chambre d’hôtel, il tourne violemment en rond, ses ailes mi-déployées et ses griffes cinglant les murs laissant derrière lui les stigmates dorés de son enfermement passager. Quel idiot, il a tout salopé alors que l’on venait juste de refaire la pièce !Malheureusement, comme souvent ceux qui sont en charge de la conservation du capital, il n’a pas pensé aux conséquences de ses excès. C’est malin…

Le griffon
Le griffon, gardien du trésor, a amené sous ses griffes un peu de boulot en vacances. Mais même en vacances, le griffon griffonne, c’est sa nature – ou plus exactement ses natures car le griffon compile les attributs. Avec sa partie postérieure de lion et sa partie antérieure d’aigle (flanquée d’oreilles de cheval), il peut être qualifié d’hiéracocéphale par ceux qui savent ce que cela signifie. Dans sa petite chambre d’hôtel, il tourne violemment en rond, ses ailes mi-déployées et ses griffes cinglant les murs laissant derrière lui les stigmates dorés de son enfermement passager. Quel idiot, il a tout salopé alors que l’on venait juste de refaire la pièce !Malheureusement, comme souvent ceux qui sont en charge de la conservation du capital, il n’a pas pensé aux conséquences de ses excès. C’est malin…

Vous êtes autour de la mer au centre du monde qua imperium en avenir attendez-vous à un coup fort pour tous l’energie de la mer mediterre utilisant le soleil comme roi.
now you stay in part of the mediterranean sea concave all the terrain you see goes in ward to one sea whether west as part or totally soon we can get all our feel in the sea so seen via sun fertile reserve.

Vous êtes autour de la mer au centre du monde qua imperium en avenir attendez-vous à un coup fort pour tous l’energie de la mer mediterre utilisant le soleil comme roi.
now you stay in part of the mediterranean sea concave all the terrain you see goes in ward to one sea whether west as part or totally soon we can get all our feel in the sea so seen via sun fertile reserve.

En 1980 il rencontre Serge Gainsbourg et se livre avec lui à une facétie verbale. « Et cætera c’est adequat ». Dans un grand magasin, celui où Marcel Duchamp a acheté son porte-bouteille, il faut inscrire cette phrase sur des plaques minéralogiques, pour commémorer l’événement il adopte le support de la plaque dés 1981, c’est rapide à réaliser, et l’artiste n’a rien à faire, si ce n’est de passer la commande par téléphone directement au fabricant. Il réalise plusieurs œuvres dans un esprit proche des artistes Pop.
Les plaques désignent chacune une partie de l’objet global qui mises bout à bout, recomposent la forme de cet objet. En 1985, il expose à New York pour la première fois, à la galerie Emily Harvey, qui défend principalement des artistes du mouvement Fluxus. À Paris l’année suivante, il présente ses œuvres à la Galerie Polaris. Joel Ducorroy retourne à New York en 1987 pour une nouvelle exposition personnelle et rencontre à cette occasion, Andy Warhol. Il fait la connaissance d’artistes Niçois et participe à plusieurs accrochages. Une importante exposition à la Galerie d’Art Contemporain des Musées de Nice lui est consacrée.
Le Musée d’Art Moderne de Tokyo l’invite en 1989, pour participer à l’exposition Color or Monochrome. Régulièrement Joel Ducorroy intervient dans des soirées de poésie sonore à la Revue Parlé du Centre Pompidou présenté par Blaise Gauthier. Joel Ducorroy adopte la dénomination d’artiste plaquetien, qu’un ami de Raymond Hains, Jean Claude Lande lui a suggéré. Il rencontre Marcel Marien, artiste surréaliste belge. Chaque séjour à Bruxelles sera l’occasion pour Ducorroy de lui rendre visite. Neuf galeries se réunissent, en 1991, pour fêter ses dix ans de travail. À la fin de l’année 1992, le Confort Moderne à Poitiers lui offre la possibilité de réaliser une œuvre importante. Il compose en plaques minéralogiques l’intérieur d’un appartement de type F4. Plus de mille plaques sont nécessaires à la fabrication de cette œuvre. Lecteur de Gide, de Bukowski, et de Burroughs, Joel Ducorroy en collectionneur de mots, joue avec l’art. On le qualifie d’humoriste néo – conceptuel. Joel Ducorroy a trouvé un truc -le truc c’est le style – pour lequel il suffit de savoir lire pour comprendre. Tout comme un de ses maîtres Rodtchenko, il applique ses idées, dans différents domaines comme l’architecture, la création de tissus, et la photographie.
Joël Ducorroy

En 1980 il rencontre Serge Gainsbourg et se livre avec lui à une facétie verbale. « Et cætera c’est adequat ». Dans un grand magasin, celui où Marcel Duchamp a acheté son porte-bouteille, il faut inscrire cette phrase sur des plaques minéralogiques, pour commémorer l’événement il adopte le support de la plaque dés 1981, c’est rapide à réaliser, et l’artiste n’a rien à faire, si ce n’est de passer la commande par téléphone directement au fabricant. Il réalise plusieurs œuvres dans un esprit proche des artistes Pop.
Les plaques désignent chacune une partie de l’objet global qui mises bout à bout, recomposent la forme de cet objet. En 1985, il expose à New York pour la première fois, à la galerie Emily Harvey, qui défend principalement des artistes du mouvement Fluxus. À Paris l’année suivante, il présente ses œuvres à la Galerie Polaris. Joel Ducorroy retourne à New York en 1987 pour une nouvelle exposition personnelle et rencontre à cette occasion, Andy Warhol. Il fait la connaissance d’artistes Niçois et participe à plusieurs accrochages. Une importante exposition à la Galerie d’Art Contemporain des Musées de Nice lui est consacrée.
Le Musée d’Art Moderne de Tokyo l’invite en 1989, pour participer à l’exposition Color or Monochrome. Régulièrement Joel Ducorroy intervient dans des soirées de poésie sonore à la Revue Parlé du Centre Pompidou présenté par Blaise Gauthier. Joel Ducorroy adopte la dénomination d’artiste plaquetien, qu’un ami de Raymond Hains, Jean Claude Lande lui a suggéré. Il rencontre Marcel Marien, artiste surréaliste belge. Chaque séjour à Bruxelles sera l’occasion pour Ducorroy de lui rendre visite. Neuf galeries se réunissent, en 1991, pour fêter ses dix ans de travail. À la fin de l’année 1992, le Confort Moderne à Poitiers lui offre la possibilité de réaliser une œuvre importante. Il compose en plaques minéralogiques l’intérieur d’un appartement de type F4. Plus de mille plaques sont nécessaires à la fabrication de cette œuvre. Lecteur de Gide, de Bukowski, et de Burroughs, Joel Ducorroy en collectionneur de mots, joue avec l’art. On le qualifie d’humoriste néo – conceptuel. Joel Ducorroy a trouvé un truc -le truc c’est le style – pour lequel il suffit de savoir lire pour comprendre. Tout comme un de ses maîtres Rodtchenko, il applique ses idées, dans différents domaines comme l’architecture, la création de tissus, et la photographie.
Joël Ducorroy

Je crée des installations dont la matrice est cette fameuse rosace de couleur bleue. Je l’associe au motif du moucharabieh, récurrent dans mon travail artistique, une sorte de cloison ajourée qu’on retrouve dans l’architecture de beaucoup de pays de la méditerranée. Cette paroi divise l’extérieur et l’intérieur, l’espace public et l’espace privé, protège également de la lumière et de la chaleur en créant une ombre propice et adéquate, je joue avec cette situation qui permet d’observer au dehors sans être réellement perçu(e), évoquant ainsi une intimité bienvenue.
Ainsi la rosace arabo-andalouse devient un symbole de voyages, de dialogues, d’échanges, et de rencontres ; elle fait le lien entre orient et occident.
Ces points de rosaces semées à travers le monde sont une constellation des civilisations mêlées : l’Afrique – l’Égypte, l’Asie – la Chine, le Moyen Orient – l’Europe, l’Amérique du Sud – l’Amérique du Nord…
Samta Benyahia
Déc. 2008

Je crée des installations dont la matrice est cette fameuse rosace de couleur bleue. Je l’associe au motif du moucharabieh, récurrent dans mon travail artistique, une sorte de cloison ajourée qu’on retrouve dans l’architecture de beaucoup de pays de la méditerranée. Cette paroi divise l’extérieur et l’intérieur, l’espace public et l’espace privé, protège également de la lumière et de la chaleur en créant une ombre propice et adéquate, je joue avec cette situation qui permet d’observer au dehors sans être réellement perçu(e), évoquant ainsi une intimité bienvenue.
Ainsi la rosace arabo-andalouse devient un symbole de voyages, de dialogues, d’échanges, et de rencontres ; elle fait le lien entre orient et occident.
Ces points de rosaces semées à travers le monde sont une constellation des civilisations mêlées : l’Afrique – l’Égypte, l’Asie – la Chine, le Moyen Orient – l’Europe, l’Amérique du Sud – l’Amérique du Nord…
Samta Benyahia
Déc. 2008

Je crée des installations dont la matrice est cette fameuse rosace de couleur bleue. Je l’associe au motif du moucharabieh, récurrent dans mon travail artistique, une sorte de cloison ajourée qu’on retrouve dans l’architecture de beaucoup de pays de la méditerranée. Cette paroi divise l’extérieur et l’intérieur, l’espace public et l’espace privé, protège également de la lumière et de la chaleur en créant une ombre propice et adéquate, je joue avec cette situation qui permet d’observer au dehors sans être réellement perçu(e), évoquant ainsi une intimité bienvenue.
Ainsi la rosace arabo-andalouse devient un symbole de voyages, de dialogues, d’échanges, et de rencontres ; elle fait le lien entre orient et occident.
Ces points de rosaces semées à travers le monde sont une constellation des civilisations mêlées : l’Afrique – l’Égypte, l’Asie – la Chine, le Moyen Orient – l’Europe, l’Amérique du Sud – l’Amérique du Nord…
Samta Benyahia
Déc. 2008

BIOGRAPHIE.
1. Les biographes représentent l’ego et l’ego est ce que je voudrais changer.
2. J’aurais tant voulu être le seul artiste à ne pas avoir de biographie.
3. Ben , né le 18 juillet 1935 pas plus ni moins génial qu’un autre.
4. J’ai une indigestion des biographies, des dates, des signatures et surtout de moi-même.
5. Une biographie est une chose honteuse…
6. Ben vu par Ben. Originalité 7/20, Franchise 17/20, Virilité 18/20, Humour 10/20, Beauté physique 13/20, Intelligence 14/20, Ambition 15/20, Volonté 7/20, Bon sens 7/20.
7. Ben est né le 18 juillet 1935 à Naples, de mère irlandaise et de père suisse français. Il vécut en Turquie, Egypte, Grèce. Il est arrivé à Nice en 1949, a arrêté ses études à seize ans, a travaillé dans une librairie pendant quatre ans, puis est devenu commerçant brocanteur. Il vit actuellement à Nice avec sa femme Annie et ses enfants François Malabar et Eva Cunégonde et va comme tout le monde mourir un jour.
8. J’ai voulu abandonner l’art mais j’en ai fait de l’art
J’ai voulu tout aimer mais je n’en ai aimé que moi
Je voulais être important et il n’y a pas d’importance
Je voulais faire du nouveau et je fais comme les autres
Je voulais dire la vérité j’en ai fait un mensonge.
J’ai rêvé qu’on frappait à la porte que j’allais ouvrir et que ben entrait
J’ai rêvé qu’il y avait quelqu’un dans l’armoire
J’ai rêvé que dans la chambre à côté, quelqu’un n’arrivait pas à dormir
J’ai rêvé que je volais dans les airs
J’ai rêvé que l’art était une histoire de trous
J’ai rêvé que j’avais faim et que je n’avais plus rien à manger
J’ai rêvé que mon corps se transformait en celui d’un boa
J’ai rêvé qu’Alice faisait un strip tease
J’ai rêvé qu’Eric Fabre voulait m’acheter ma cravate
J’ai rêvé que Mitterand m’appelait pour l’aider à régler le problème de Liban
J’ai rêvé que le soleil ne se levait plus
J’ai rêvé que je jouais au strip poker avec Reagan que j’avais 4 as mais que lui avait un flush royal
J’ai rêvé qu’il y avait un homme nu sous le lit
J’ai rêvé que je n’avais plus de temps à perdre
J’ai rêvé qu’il y avait dans ma chambre, Louis XV, Dracula et Marguerite Duras et qu’ils voulaient tous rentrer dans mon lit,
J’ai rêvé que j’étais un ange et que je pouvais m’envoler du balcon
J’ai rêvé que sous mon oreiller il y avait une formule secrète
J’ai rêvé que je faisais l’amour avec un chinois
J’ai rêvé que l’hôtel se trouvait à Twin peaks
J’ai rêvé que Bouddha me disait : reste couché et laisse la poussière venir à toi
J’ai rêvé que ce rêve ne s’arrêtait jamais et que l’hôtel WindsoR n’était que dans mon rêve
J’ai rêvé que le miroir en face était sans tain et que derrière le miroir, assis sur 3 trônes, il y avait Dali, Ben et Duchamp qui me regardaient dormir
J’ai rêvé que je sonnais et que l’homme ou la femme de ma vie rentrait avec un grand sourire et me disait : ne vous faites plus aucun soucis je suis là
Texte pour WindsoR, 1996

BIOGRAPHIE.
1. Les biographes représentent l’ego et l’ego est ce que je voudrais changer.
2. J’aurais tant voulu être le seul artiste à ne pas avoir de biographie.
3. Ben , né le 18 juillet 1935 pas plus ni moins génial qu’un autre.
4. J’ai une indigestion des biographies, des dates, des signatures et surtout de moi-même.
5. Une biographie est une chose honteuse…
6. Ben vu par Ben. Originalité 7/20, Franchise 17/20, Virilité 18/20, Humour 10/20, Beauté physique 13/20, Intelligence 14/20, Ambition 15/20, Volonté 7/20, Bon sens 7/20.
7. Ben est né le 18 juillet 1935 à Naples, de mère irlandaise et de père suisse français. Il vécut en Turquie, Egypte, Grèce. Il est arrivé à Nice en 1949, a arrêté ses études à seize ans, a travaillé dans une librairie pendant quatre ans, puis est devenu commerçant brocanteur. Il vit actuellement à Nice avec sa femme Annie et ses enfants François Malabar et Eva Cunégonde et va comme tout le monde mourir un jour.
8. J’ai voulu abandonner l’art mais j’en ai fait de l’art
J’ai voulu tout aimer mais je n’en ai aimé que moi
Je voulais être important et il n’y a pas d’importance
Je voulais faire du nouveau et je fais comme les autres
Je voulais dire la vérité j’en ai fait un mensonge.
J’ai rêvé qu’on frappait à la porte que j’allais ouvrir et que ben entrait
J’ai rêvé qu’il y avait quelqu’un dans l’armoire
J’ai rêvé que dans la chambre à côté, quelqu’un n’arrivait pas à dormir
J’ai rêvé que je volais dans les airs
J’ai rêvé que l’art était une histoire de trous
J’ai rêvé que j’avais faim et que je n’avais plus rien à manger
J’ai rêvé que mon corps se transformait en celui d’un boa
J’ai rêvé qu’Alice faisait un strip tease
J’ai rêvé qu’Eric Fabre voulait m’acheter ma cravate
J’ai rêvé que Mitterand m’appelait pour l’aider à régler le problème de Liban
J’ai rêvé que le soleil ne se levait plus
J’ai rêvé que je jouais au strip poker avec Reagan que j’avais 4 as mais que lui avait un flush royal
J’ai rêvé qu’il y avait un homme nu sous le lit
J’ai rêvé que je n’avais plus de temps à perdre
J’ai rêvé qu’il y avait dans ma chambre, Louis XV, Dracula et Marguerite Duras et qu’ils voulaient tous rentrer dans mon lit,
J’ai rêvé que j’étais un ange et que je pouvais m’envoler du balcon
J’ai rêvé que sous mon oreiller il y avait une formule secrète
J’ai rêvé que je faisais l’amour avec un chinois
J’ai rêvé que l’hôtel se trouvait à Twin peaks
J’ai rêvé que Bouddha me disait : reste couché et laisse la poussière venir à toi
J’ai rêvé que ce rêve ne s’arrêtait jamais et que l’hôtel WindsoR n’était que dans mon rêve
J’ai rêvé que le miroir en face était sans tain et que derrière le miroir, assis sur 3 trônes, il y avait Dali, Ben et Duchamp qui me regardaient dormir
J’ai rêvé que je sonnais et que l’homme ou la femme de ma vie rentrait avec un grand sourire et me disait : ne vous faites plus aucun soucis je suis là
Texte pour WindsoR, 1996

BIOGRAPHIE.
1. Les biographes représentent l’ego et l’ego est ce que je voudrais changer.
2. J’aurais tant voulu être le seul artiste à ne pas avoir de biographie.
3. Ben , né le 18 juillet 1935 pas plus ni moins génial qu’un autre.
4. J’ai une indigestion des biographies, des dates, des signatures et surtout de moi-même.
5. Une biographie est une chose honteuse…
6. Ben vu par Ben. Originalité 7/20, Franchise 17/20, Virilité 18/20, Humour 10/20, Beauté physique 13/20, Intelligence 14/20, Ambition 15/20, Volonté 7/20, Bon sens 7/20.
7. Ben est né le 18 juillet 1935 à Naples, de mère irlandaise et de père suisse français. Il vécut en Turquie, Egypte, Grèce. Il est arrivé à Nice en 1949, a arrêté ses études à seize ans, a travaillé dans une librairie pendant quatre ans, puis est devenu commerçant brocanteur. Il vit actuellement à Nice avec sa femme Annie et ses enfants François Malabar et Eva Cunégonde et va comme tout le monde mourir un jour.
8. J’ai voulu abandonner l’art mais j’en ai fait de l’art
J’ai voulu tout aimer mais je n’en ai aimé que moi
Je voulais être important et il n’y a pas d’importance
Je voulais faire du nouveau et je fais comme les autres
Je voulais dire la vérité j’en ai fait un mensonge.
J’ai rêvé qu’on frappait à la porte que j’allais ouvrir et que ben entrait
J’ai rêvé qu’il y avait quelqu’un dans l’armoire
J’ai rêvé que dans la chambre à côté, quelqu’un n’arrivait pas à dormir
J’ai rêvé que je volais dans les airs
J’ai rêvé que l’art était une histoire de trous
J’ai rêvé que j’avais faim et que je n’avais plus rien à manger
J’ai rêvé que mon corps se transformait en celui d’un boa
J’ai rêvé qu’Alice faisait un strip tease
J’ai rêvé qu’Eric Fabre voulait m’acheter ma cravate
J’ai rêvé que Mitterand m’appelait pour l’aider à régler le problème de Liban
J’ai rêvé que le soleil ne se levait plus
J’ai rêvé que je jouais au strip poker avec Reagan que j’avais 4 as mais que lui avait un flush royal
J’ai rêvé qu’il y avait un homme nu sous le lit
J’ai rêvé que je n’avais plus de temps à perdre
J’ai rêvé qu’il y avait dans ma chambre, Louis XV, Dracula et Marguerite Duras et qu’ils voulaient tous rentrer dans mon lit,
J’ai rêvé que j’étais un ange et que je pouvais m’envoler du balcon
J’ai rêvé que sous mon oreiller il y avait une formule secrète
J’ai rêvé que je faisais l’amour avec un chinois
J’ai rêvé que l’hôtel se trouvait à Twin peaks
J’ai rêvé que Bouddha me disait : reste couché et laisse la poussière venir à toi
J’ai rêvé que ce rêve ne s’arrêtait jamais et que l’hôtel WindsoR n’était que dans mon rêve
J’ai rêvé que le miroir en face était sans tain et que derrière le miroir, assis sur 3 trônes, il y avait Dali, Ben et Duchamp qui me regardaient dormir
J’ai rêvé que je sonnais et que l’homme ou la femme de ma vie rentrait avec un grand sourire et me disait : ne vous faites plus aucun soucis je suis là
Texte pour WindsoR, 1996

Baxter dynamite le sens. Il magnifie le presque rien.
Ritualise le trivial. Transforme la moindre manie en une sorte de cérémonie. Les petits tracas de la vie quotidienne lui inspirent de mini-épopées de l’insurmontable. Mais, si l’on regarde à deux fois, le cœur du problème n’est pas tant la confrontation au réel que l’angoisse de la communication.
Baxter dynamites meaning. He magnifies the next-to-nothing. He ritualizes triviality. He turns the slightest quirk into a sort of cerimony. The petty trials and tribulations of day-to-day life prompt him to mini-sagas of the insurmountable. But if we take a second look at his work, the nub of the problem lies not to much in any confrontation with reality but in the anguish of communication…

«…, dirais-je. »
Tout l’univers est art.
Je retrouve l’univers dans des choses frivoles, sans utilité aucune
Ne serait-ce pas cela, l’art ?
Vanité des vanités, vanité des vanités… l’art est vanité.
L’art et toutes ces frivolités : c’est du vent, c’est vanité.
L’art est illumination illusoire, dirais-je.
L’inanité aussi en est une.
Penser que l’art est insignifiant et futile en est une autre.
L’art est le poil d’une tortue et la corne d’un lapin, dirais-je.
Janvier 2013
Jeong-Hwa Choi

«…, dirais-je. »
Tout l’univers est art.
Je retrouve l’univers dans des choses frivoles, sans utilité aucune
Ne serait-ce pas cela, l’art ?
Vanité des vanités, vanité des vanités… l’art est vanité.
L’art et toutes ces frivolités : c’est du vent, c’est vanité.
L’art est illumination illusoire, dirais-je.
L’inanité aussi en est une.
Penser que l’art est insignifiant et futile en est une autre.
L’art est le poil d’une tortue et la corne d’un lapin, dirais-je.
Janvier 2013
Jeong-Hwa Choi

«…, dirais-je. »
Tout l’univers est art.
Je retrouve l’univers dans des choses frivoles, sans utilité aucune
Ne serait-ce pas cela, l’art ?
Vanité des vanités, vanité des vanités… l’art est vanité.
L’art et toutes ces frivolités : c’est du vent, c’est vanité.
L’art est illumination illusoire, dirais-je.
L’inanité aussi en est une.
Penser que l’art est insignifiant et futile en est une autre.
L’art est le poil d’une tortue et la corne d’un lapin, dirais-je.
Janvier 2013
Jeong-Hwa Choi

«…, dirais-je. »
Tout l’univers est art.
Je retrouve l’univers dans des choses frivoles, sans utilité aucune
Ne serait-ce pas cela, l’art ?
Vanité des vanités, vanité des vanités… l’art est vanité.
L’art et toutes ces frivolités : c’est du vent, c’est vanité.
L’art est illumination illusoire, dirais-je.
L’inanité aussi en est une.
Penser que l’art est insignifiant et futile en est une autre.
L’art est le poil d’une tortue et la corne d’un lapin, dirais-je.
Janvier 2013
Jeong-Hwa Choi
Tarifs
Basse saison
à partir de 100 - 5% = 95 €
Mi-saison
à partir de 145 - 5% = 137,75 €
Haute saison
à partir de 160 - 10% = 144 €
Services
Saisons
Basse saison02/01/2025 au 31/03/2025 et 01/11/2025 au 29/12/2025
Mi-saison01/04/2025 - 30/04/2025 et 01/10/2025 - 31/10/2025
Haute saison01/05/2025 - 30/09/2025 et 29/12/2025 - 02/01/2025
Excepté pendant le Grand Prix de Monaco22/05/2025 - 26/05/2025
Extras
Taxe de séjour3.48 € P.P
Petit déjeuner buffet18 € P.P
Petit-déjeuner continental servi en salle12 € P.P
Demi-Pension42 € P.P
Lit supplémentaire30 € / nuit
Lit bébé12 € / nuit
Chien (interdit au restaurant et dans le jardin)12 € / nuit